Une musique originale de Christofer Bjurström, un film de Fritz Lang (1927)
Un tournage spectaculaire
6 000 figurants, 310 jours et 60 nuits de tournage, 620 km de pellicule, Metropolis est un film hors norme.
A la fois conte futuriste, drame biblique, fable humaniste (ou fasciste, c’est selon !), Metropolis est un monde en soi. Un monde régi par sa propre logique de pensée, ses propres destructions. Fritz Lang et sa femme, Thea von Harbou, scénariste du film, ont su créer, avec ce récit universel, leur propre légende, qui va les dépasser et les submerger.
Durée : 2h30 mn
format : DCP
Dispositif ADRC
Synopsis
L’industriel Joh Fredersen règne sur Metropolis. Son fils Freder s’éprend de Maria, une jeune femme qui défend les enfants d’ouvriers. Parti à sa recherche, Freder est témoin d’une explosion dans la grande salle des machines de la ville. Il se rend compte que le luxe de la haute société repose sur l’exploitation du prolétariat.
Dans les catacombes situées sous la ville ouvrière, Freder retrouve enfin Maria. Joh Fredersen, qui a entendu parler de l’influence de Maria sur ces ouvriers, découvre les expériences de l’inventeur Rotwang qui a créé une femme-machine. Il ordonne à Rotwang de donner le visage de Maria au robot afin de l’envoyer dans la ville souterraine et de semer la discorde chez les ouvriers. Ceux-ci entrent en révolte et provoquent l’inondation de la ville ouvrière…
Lutte des classes et métaphysique rythment un film définitivement en avance sur son temps.
- Christofer BJURSTRÖM : Piano, composition
- Vincent RAUDE : Traitement électronique
La musique
Ce film sombre et fascinant est en mème temps marqué d’une sorte d’idéalisme romantique : dans cette idée, nous mêlons au son d’instruments acoustiques un écho souterrain de traitement électronique des sons instrumentaux, renvoyant une tension ou une image déformée de ceux-ci ou menant une vie propre, à l’image de l’opposition entre ces deux mondes dans le film.